no-code, no-cry ?

Chez Karysma, on aime bien l’innovation, l’amélioration des processus, maximiser la productivité et créer des outils informatiques disruptifs. On aime bien aussi la pizza, mais les ananas font débat et ce n’est pas le sujet…

Avec nos backgrounds techniques, le code ne nous fait pas peur, bien au contraire, ce qui nous permet de mieux appréhender la transformation d’entreprise et la digitalisation en s’assurant que tous les aspects sont considérés.

Mais le code reste du code, un ensemble d’instructions exécutées par une machine. Le code n’est pas une finalité, c’est un moyen pour arriver à obtenir un résultat. Ça peut être une entrée dans une comptabilité, l’émission d’un billet de transport, une transaction sur une blockchain, peu importe… Mais comment définir quoi coder ?

C’est là qu’entrent en jeux divers profils, comme des business owner, business analystes, des architectes etc. qui sont là pour définir comment atteindre un objectif et les sous-objectifs qui en découlent. Chez Karysma, il nous arrive souvent de jouer ce rôle entre les gens qui représente le métier et les personnes qui représentent la technique. Avec un pied dans chaque monde, nous arrivons bien à faire le pont, mais ce n’est pas toujours simple de réunir ces deux univers qui ont des valeurs et des codes (c’est le cas de le dire) bien différents la plupart du temps.

De plus, coder est une discipline souvent chronophage et coûteuse. Et c’est là que ça devient intéressant ! Je ne reviens pas sur l’historique des méthodologies et des outils de développement, mais ça pourrait être l’objet d’un prochain article. L’idée est donc de rapprocher les équipes et de diminuer au maximum le temps de développement et donc les coups pour passer du concept au produit fonctionnel. C’est à ce moment que le no-code entre en jeu dans son habit de lumière !

Le no-code, comme son nom l’indique, fait la promesse de pouvoir passer plus aisément et rapidement de l’idée à l’outil fonctionnel, sans avoir besoin de taper des lignes de code, donc de programmer. Ceci, bien évidemment, sans sacrifier la qualité, la richesse et l’expérience utilisateur. Dans un monde de l’entreprise qui se tourne résolument vers l’agilité et le lean, ceci tombe à point nommé, mais la promesse est-elle tenue et de quoi parle-t-on exactement ?

Maintenant que le contexte du no-code est posé, il s’agit d’utiliser un outil, de prise en main relativement aisée et de pouvoir créer des processus ou même des applications entières sans écrire une seule ligne de code. Donc, on oublie les « bits and bytes » pour se concentrer uniquement sur comment satisfaire les besoins business et matérialiser les processus définis. L’idée est de développer un outil informatique capable de traiter de la donnée, d’afficher des interfaces, de communiquer avec d’autres outils etc. sans connaissances techniques avancées.

En gros, de pouvoir monter une application entière avec des briques préconçues, un peu comme du lego. Ceci permettrait donc, in fine, de se concentrer sur l’analyse des besoins, les processus etc. en se souciant moins de la technique, de son coût et des délais imposés…

Étant dans le pragmatique chez Karysma, on ne va pas se contenter d’une promesse mais mettre tout ceci à l’épreuve avec un cas concret d’entreprise. Ceci fera l’objet d’un prochain article illustré qui décrira, pas à pas, la manière dont nous avons procédé, le résultat que nous avons obtenu et notre avis aussi bien d’analystes que de développeurs sur le no-code. Ça promet d’être intéressant !